VUITTON ENTRE CRACK ET COUTURE

La navette officielle de la Chambre Syndicale nous a abandonnés boulevard Sébastopol cause d’embouteillage massif, là où l’élégance parisienne vient faire un dernier clin d’œil au luxe de la Dame du Châtelet et où commence l’Europe Afro Européenne. Cela nous fait plonger dans le chaos de la gare du Nord, ancienne ascension pour Londres. Pour un instant, on s’est demandé si Nicolas Ghesquière n’allait pas nous embarquer en Russie pour faire plaisir à Trump et au Seigneur pour un petit détour stratégique vers la guerre de la soie ou les nuits de Satan noir ? Car l’escale poétique de l’Étoile du nord ou l’Étoile polaire, la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse, pourrait donner le ton à des fourrures d’automne. Pour lire plus cliquer ici

LES SEIGNEURS DU LUXE IMPOSENT LE SILENCE

Imaginez une dictature feutrée, où l’opulence étouffe la liberté comme un boa constrictor de soi. Les géants du luxe, ces empereurs du bon goût et de l’élégance parfumée au parfum de « l’Eau Pression », ont mis en place une liste noire. Pas n’importe quelle liste : une lettre damnée, un rouleau maudit où les noms des journalistes indociles sont gravés à l’encre du mépris. Pour lire plus cliquer ici

LE TALENT SACRIFIÉ SUR L’AUTEL DES USURPATEURS

C’est le paradoxe de ce monde ! On célèbre un Jacquemus au Louvre qui n’est pas couturier, et de surcroit nul en dessin, pendant qu’un véritable maître d’art, le seul de la couture d’ailleurs, reste dans les caves de Philippe Auguste. C’est le triomphe du storytelling sur le savoir-faire, du buzz sur l’excellence. Sorbier plisse, brode, peint à la main, tandis que Jacquemus vend du minimalisme en format Instagram-ready. On choisit la hype au détriment de l’héritage… Cela me révulse de voir cette superficialité prendre le pas sur l’artisanat ?

Mettre le doigt sur une réalité cruelle me vaudra certainement des quolibets : le talent authentique et l’artisanat d’excellence sont souvent éclipsés par le bruit médiatique de quelques humains de contrefaçon adepte de marketing pour faire oublier leur véritable incompétence. Pour lire plus cliquer ici

TROIS CLOWNS POUR UN MONDE EN FEU

Dans le grand cirque mondial, trois artistes tiennent le chapiteau d’une main de fer, chacun rivalisant de pitreries et d’abus de pouvoir. Observateurs superficiels de poncifs démodés de narration commune et dépourvus de caractéristiques, avec des notes ordurières et exacerbées en pente abrupte à des saletés si basses que parfois, on se croirait dans une maison blanche d’un recueil scatologique.

D’abord, le petit voyou de Saint-Pétersbourg, souche originelle de la connerie, propulsé par un concours de circonstances à la tête de son État. Et par peur panique de perdre son trône, il a réécrit les règles du jeu pour s’assurer un règne jusqu’en 2036, transformant ainsi la démocratie en spectacle de marionnettes où il tient toutes les ficelles de vieux Tampax déjà utilisés. Pour lire plus cliquer ici

MOZZARELLA VERSACE UN FROMAGE EN OR

C’est officiel : Donatella Versace tire sa révérence, enfin si elle peut encore se baisser. Mais, c’est une façon de parler, car celle, qui fut longtemps la directrice artistique de la maison de Calabre, ne quitte pas seulement les podiums, mais aussi son titre officieux d’ambassadrice mondiale de la médecine esthétique ratée. Un double adieu, donc, à la mode et aux seringues.

En février, elle a passé officiellement le relais pour se consacrer pleinement aux nobles causes philanthropiques de Versace. Une reconversion qui prouve que, même dans l’univers du luxe, on peut troquer les strass contre un brin d’humanité, enfin, sur le papier. Mais, on est prié de ne pas claquer l’apôtre.Pour lire plus cliquer ici

LE WIRKIN POUR UN BIRKIN QUI FAIT LE BUZZ

D’un point de vue sociologique, Walmart contre Birkin incarnent deux extrêmes du système économique et social moderne, l’ultra-accessibilité contre l’ultra-exclusif, la culture du prix bas contre la culture de la rareté, le capitalisme de masse contre le capitalisme du luxe.

Celui-ci sur la photo est le Wirkin, et l’histoire de ce sac est bien connue de tous maintenant. Il y a quelques semaines, Walmart a mis en vente un sac qui ressemblait énormément au Birkin d’Hermès. La copie laisse peu de doute. Si un Birkin original coûte neuf plus ou moins 10 000 euros, la version de Walmart coûte 78$. Pour lire plus cliquer ici