KIM UNE AFFAIRE TAILLÉE SUR MESURE
C’est toujours la même histoire avec la « Karda chiante » ; une péripétie aussi vieille que son propre reflet dans son miroir de la vanité. La voilà, parée d’éclats dignes d’un trésor moghol (Mongol lui va si bien), ainsi sillonnant Mumbai comme une maharani d’Instagram pour assister au mariage d’un milliardaire qui paye les invités à la hauteur du séant de la Bimbo. Soudain, catastrophe ! Un diamant s’évanouit dans la foule, et la voilà en panique, quelle tragédie ! Quel drame ! Les diamants ne seraient pas éternels ?
S’ensuit une scène grotesque où l’on fouille frénétiquement le sol, et le décolleté de sa tenue aussi grand que le gouffre de Padirac, pour retrouver le joyau perdu d’une valeur de 20 millions de dollars. Elle et sa sœur, comme par hasard, ne résistent pas à l’envie d’immortaliser leur angoisse en quelques selfies bien à propos ? Entre panique et narcissisme, le choix est vite fait : dans leur univers, l’esthétique prime toujours sur la réalité. Peut-être que le diamant, lassé d’être un simple ornement sur la bimbo, a préféré s’évader. Courage, fuyons ! espérant une seconde vie plus noble sous les pavés de Bombay.
Ce n’est pas la première fois que Kim nous sert le sketch de la star en détresse face à un bijou perdu. Rappelons-nous des larmes qui coulaient comme le Titanic à Bora Bora en 2011 pour une boucle d’oreille tombée à la mer. À croire que ses diamants ont une tendance naturelle à la fugue. Et je ne parle pas de Paris, d’un saucissonnage de la star, qui, a son grand défendant, n’avait même pas fait l’objet d’une agression sexuelle par des pieds Nickelés collectionneurs de rides vintages.
Bref, pendant que les Kardashian pleurent un diamant, combien d’enfants de familles ainsi que de peuples entiers pleurent des destins bien plus brisés ? Mais, détournons les yeux de ces réalités insoutenables, et focalisons-nous sur l’essentiel : Kim a perdu un diamant ! Vite, lançons une « quête quête » mondiale pour le retrouver, et prions pour qu’elle puisse, enfin, dormir tranquille… Ou bien, laissons-la à ses futilités et tournons-nous vers des histoires qui en valent vraiment la peine. Un fakir présent aurait eu ce mot, Kim « l’idole des Jeûnes », ma foi pour un fakir, c’était de bon aloi.
FM