SLIMANE & GUCCI THE CLUBBING IS BACK
Avec en toile de fond, des œuvres inspirées de la Grèce Antique, des dieux et de ses héros, qui se propageaient comme un tsunami sur le web. Une vision souvent de l’Hôtesse de l’air, fantasme des années 50, avec un clin d’œil à Françoise Dorléac et de l’homme, dont ma mère était secrètement amoureuse, Jean Desailly : célèbre critique littéraire dans le film « La Peau douce », qui entame une liaison extra-conjugale. C’est une époque où les femmes ne trainaient pas les hommes, après avoir couché avec eux, au tribunal.
Un bond dans le temps, que personne ne remarquera dans l’assistance des bimbos incultes, à part quelques cultivés de la France éternelle et des passionnés des films de François Truffaut et de Claude Sautet qui donnent l’image du pays octogonal comme une capture d’écran des années 70. Hedi Slimane se remémorait ses 19 ans, lorsqu’il écumait les friperies londoniennes à la recherche de costumes de « second hands » et de « Savile Row », et rêvait de la marque Italienne Gucci.
Ce jour est à marquer d’une pierre où ce puzzle allégorique prochain deviendra le nouveau Parnasse : Apollon, Pégase, l’Hippocrène, tous des exceptions notoires pour un romantisme sur la Muse au masculin singulier. Le jeune Slimane, sorte de machine à coudre électro–sexuelle, d’une mode sur musée sortie toute droite d’une machinerie complexe, pour y faire circuler par un entonnoir le fil d’un sang sombre à travers le dos d’un nu masculin tronqué. L’existence complexe d’une castration à venir avec toutes ses composantes où l’origine violemment fétichiste de la femme « à régner ». Bienvenue chez Gucci, Monsieur Slimane.
FM