VICTOR WEISANTO COMME UN CAMION
Égérie fabriquée de toute pièce par des modeux de pacotille, ce Weinsanto (Victor Brunstein de son vrai nom) prend le nom de sa grand-mère comme pour singer Jacques MuMuse !
En étudiant le « balai » dans le culte de Stuttgart, là où on fabrique les Porsches, il finit par pondre une collection pour que vous soyez, Mesdames, belles comme un camion Peugeot. Sa couture est aussi légère qu’un oiseau qui volerait avec une enclume. Nous sommes à Paris dans la « Perfide Graillon » de la Fashion Week de Paris 2025, et des acolytes du Marrant.
Nous voilà à la croisée des chemins pour ces couturiers qui sont plus des en-tubeurs que des Youtubeurs. « Médiatiseurs » de leur personne pour cultiver leur « cul de la personnalité », et se lâchant sans pudeur en ce « vidéo-graphiant » dans des paradis artificiels, mais assurément jamais devant une table de travail et moins encore devant une machine à coudre.
C’est comme si des bonbons sans sucre vous étaient offerts recouverts par de minuscules virus pour attraper la « sinistrose ». Une couture que l’on peut dire « bien léchée » mais surtout pas lâchée. Une collection qui est comme un fil tendu au-dessus d’un abîme, en adoubant des nuls qui resteront dans le flou artistique, et pensent que « artistique », c’est déjà pas mal, même s’il est flou.
FM
