JPG ENTRE PLISSÉS ET COMPROMISSIONS

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C’est Aya Nakamura, la Kardashian du pauvre, qui ouvre le bal chez « Jean paul Gaulé », fagotée comme l’as de pique ou plutôt comme l’as de plis par le nouveau petit génie, qui sort de nulle part, Ludovic de « Saint Sert à rien », qui navigue en haute mer toujours entre deux vagues de tulle.

Quant à la « Yaya », la muse des JO s’affiche une fois encore sous les projecteurs d’une mode en pleine crise existentielle qui l’a affublée d’une création aussi improbable qu’incompréhensible, prouvant une fois de plus que la technique du créateur est pauvre de maîtrise, la photo en atteste aisément l’argument.

Que ne faut-il pas faire pour capter l’attention d’une starlette ? Si certains tentent d’acheter du talent, d’autres misent sur des échanges de bons procédés. Prendre un jeune en stage, dans une maison de couture, reste une alternative discrète pour une sexualité de plus en plus pauvre. Et nos jeunes, avides de célébrité, prêts à tout pour exister dans ce monde de l’apparence, jouent le jeu avec autant de cynisme que leurs aînés. Ils couchent comme les Païva, pour seulement la notoriété et changer de cabriolet, mais le bât blesse, car ils n’ont pas de permis de conduire, donc leur « Passe » ne sera qu’un « Navi NiGo ».

La mode, jadis reflet d’un art de vivre, n’est plus qu’un terrain de jeu où chacun marchande sa place, entre ambitions, illusions et concessions… Mais après tout, n’est-ce pas là le véritable spectacle que l’on attend désormais ? Avec le seigneur qui nous fait pleurer de n’avoir que 12 milliards à emporter dans sa tombe, et que l’État le pousse à partir pour l’étranger. Et bien, allez-y mon Seigneur, mais surtout, restez-y. Laissez notre histoire deux fois millénaire et faites des produits avec les deux cents ans d’histoire des États-Unis.

FM