JACQUEMUS LE DOIGT DU DIVIN

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Sous les doigts, une danse infinie où les tissus à pois murmurent la vie, ainsi les cercles légers des astres timides semés sur l’étoffe en un ballet limpide se font jour. Je parle d’un jour teinté de lumière, de robes qui flottent dans l’air printanier, et de foulards qui caressent la nuque altière, avec l’audace douce d’un rêve sucré. Suis-je chez Jacquemus ? En effet, mais quand c’est bien, c’est bien, et là, on touche à la martingale.

Voile ivoirin, d’un mystère nocturne, pois de nacre noir sur satin vermeil, comme des perles buvant le soleil, comme si chaque point était une histoire à conter. La mode change et les couturiers évoluent, ou apprennent à faire un métier digne de l’exception culturelle française. Alléluia…

Alors, dans cette ronde discrète, une subtile magie vient s’installer, les tissus transparents et légers matérialisent l’empreinte d’une vie ou certainement le souffle magique de l’au-delà se fait sentir. Jacquemus finalement vient d’ouvrir une « Porte », c’est toujours comme cela, lorsque l’enfant parait.

FM