ZARA BOULEVARD DU CRÉPUSCULE
Si les consommateurs se serrent la ceinture face à l’inflation et aux inquiétudes liées au coût de la vie et de la guerre en perspective, ils continuent d’acheter chez Zara, atteints de la « fièvre acheteuse ». La société mère de la marque Inditex poursuit sa croissance, et même si la progression des ventes a été modérée au cours de la période des trois mois précédents depuis avril. C’est assez surréaliste, et moi quand j’entends le mot surréaliste, je rêve d’une pipe.
La poursuite d’une croissance à deux chiffres, comme l’Hydre de Lerne, favorise le groupe Inditex face à son rival H&M, dont les ventes sont restées stables pendant plusieurs trimestres consécutifs. Óscar García Maceiras avec son groupe se positionne donc comme un acteur de la mode plutôt que comme une source de bonnes affaires, même si les consommateurs freinent leurs dépenses. Le nouveau flagship, rue de Rivoli, qui vient de rouvrir ses portes, contribuera à sa progression en le faisant basculer dans une tranche de magasins haut de gamme, une transformation assumée pour un toboggan vers le luxe.
Entièrement rénové, Zara a ouvert ses portes, le 7 mai, au 88 rue de Rivoli. Le magasin, qui s’étend sur trois étages et sur plus de 2100 mètres carrés, présente les dernières collections des marques des autres dans un cadre qui met en valeur l’innovation technologique, mais nous, nous n’avons rien vu à l’exception de l’intégration dans le magasin, plusieurs sortes de gros Ipads pour offrir aux clients l’expérience de ne plus avoir à faire la queue pour payer, pour le faire soi-même sur la plateforme en ligne de la marque. Quelle innovation ?
FM