TAXES MÊME LES BILLIONNAIRES VONT PLEURER

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Ce mardi, la Maison Blanche a dégainé ses annonces douanières qui n’ont surpris personne. Ainsi, les marchés ont sursauté comme un chat découvrant son reflet, et les industriels du textile, de la chaussure et du vin ont vu leurs espadrilles s’embraser spontanément comme les batteries chinoises.

Désormais, un « Jean » cousu à Tijuana coûtera plus cher qu’un sac à main en croco brodé par des moines tibétains de Dior. Les baskets fabriquées au Canada, vous savez, ce pays lointain et exotique, seront taxées comme des artefacts précieux du XVIIIe siècle. Et si vos chaussettes viennent de Chine ? Eh bien, félicitations, elles entrent dans la catégorie des produits de luxe, juste entre le caviar et les yachts et le Don Pe du Seigneur.

Un libre-échange ? Ha ! Quel doux souvenir du passé, comme les cabines téléphoniques ou quand le bon sens économique primait. Même « L’American Apparel and Footwear Association « s’étranglent devant ces taxes qui transforment la coopération commerciale en un combat de sumo sous stéroïdes. Qui aurait cru que la mondialisation allait un jour se prendre les pieds dans un droit de douane mal placé ?

En attendant, les consommateurs américains se préparent à une inflation textile digne d’un défilé de mode dystopique ; un simple slip coûtera bientôt aussi cher qu’un abonnement à une chaîne de streaming Netflix (publicités incluses).

Ainsi, va l’économie, oscillant entre absurdité et absurdité renforcée, sous les applaudissements sporadiques de ceux qui, manifestement, ne portent jamais de chaussures.

FM