SANS TITRE DE NOBLESSE
Ils sont loin les temps libérés de ma folle jeunesse où l’on pouvait montrer des images en public, une liberté d’expression sans autocensure. Actuellement, on ne parle pas de n’importe quoi avec n’importe qui, il est des propos susceptibles d’être mal interprétés. Mais, peut-être aurais-je dû écrire : mal interprétés par les susceptibles.
J’ai fait l’autre nuit un véritable rêve éveillé, où l’homme le plus riche de France, notre seigneur à tous, devenait le patron de la France. Il avait mis comme Premier « sinistre », l’homme de Tolède aux Finances et à la décroissance de l’industrie de la mode, P. Marrant, garde des « sots », et il y a du travail, et le petit Page au développement Durable des « cana bis » comme dirait Dorothée. Le Papel Williams, Ministre des Affaires très très étrangères et à l’alliance « Wintouriene », et enfin, le Flock Fringant, Ministre des caprices de la culture et du détricotage de la profession.
Demain, les journaux du Seigneur, y compris Paris « Mars », recevront leurs courtisans pour le quatre pattes de la soumission et l’obole du seigneur, faisant ainsi vivre grassement une bande d’incompétents, qui habite Sèvres-Lecourbe, « à ne pas confondre avec lèvres se courbent. »
Puis, je me suis réveillé pour m’apercevoir que je n’avais pas de titre de noblesse pour cet article, que j’étais une sorte de modèle épuisé, et que je parlais même maintenant comme un livre. C’est difficile d’être seul contre tous… mais c’est un délice d’être pris pour un crétin par un imbécile. Et bien que je fréquente des nains toute la journée, je viens seulement de me rendre compte qu’ils sont toujours dans leurs petits souliers. Au revoir la Fashion Week de Paris, et à, dans six mois, si le seigneur me prête vie.
FM