PARTIR QUAND MÊME

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Voici une fin secrète qui a mis le couvert, ce à quoi parlera la chanson « Partir quand même ». Frêle silhouette semblable à la hanche d’un hautbois, sur le lit, ses chevilles nues, sont caressées, à présent, par la chaleur de la Corse éternelle. Elle serait surprise des voix, qu’elle n’entend pas, qui la complimentent dans le monde entier.

À ses côtés, un rayon de lampe tisse une distraction sensuelle, et l’exil de son parfum inonde ses draps comme un lac dans la montagne, qui s’efforce de retarder la fin. Femme n’ayant maintenant plus faim, seulement de vouloir survivre pour ne pas peiner les autres.

La mort n’est haïssable que parce qu’elle affecte séparément chacun de nos cinq sens, puis tous à la fois. Jeune fille de ma jeunesse qui s’en est allée, la muse que l’on aurait voulue avoir à nos côtés pour plus d’une vie. Et le cœur, soudain, prive l’autre et devient désert pour agrandir le diadème du manque, et incapable de percevoir ta forme, je te trouve tout autour de moi. Ta présence emplit mes yeux et rend humble mon cœur, car tu es partout.

FM