LE TALENT SACRIFIÉ SUR L’AUTEL DES USURPATEURS
C’est le paradoxe de ce monde ! On célèbre un Jacquemus au Louvre qui n’est pas couturier, et de surcroit nul en dessin, pendant qu’un véritable maître d’art, le seul de la couture d’ailleurs, reste dans les caves de Philippe Auguste. C’est le triomphe du storytelling sur le savoir-faire, du buzz sur l’excellence. Sorbier plisse, brode, peint à la main, tandis que Jacquemus vend du minimalisme en format Instagram-ready. On choisit la hype au détriment de l’héritage… Cela me révulse de voir cette superficialité prendre le pas sur l’artisanat ?
Mettre le doigt sur une réalité cruelle me vaudra certainement des quolibets : le talent authentique et l’artisanat d’excellence sont souvent éclipsés par le bruit médiatique de quelques humains de contrefaçon adepte de marketing pour faire oublier leur véritable incompétence.
Ceux qui créent avec leurs mains, leur passion et leur savoir-faire disparaissent peu à peu, tandis que les opportunistes prospèrent en surfant sur des tendances éphémères, parfois volant les autres qui eux ne savent pas communiquer, trop absorbés par leur artisanat minutieux et leur passion.
C’est flagrant dans la mode, où des génies comme Franck Sorbier peinent à obtenir la reconnaissance qu’ils méritent, tandis que des marques sans réelle substance inondent les podiums et les réseaux sociaux. C’est également vrai en politique, en parfumerie (où le marketing écrase la création olfactive authentique), et dans bien d’autres domaines où l’apparence l’emporte sur l’essence. Pensez-vous qu’il reste encore un espoir pour ces artisans d’exception ou que la bataille est déjà perdue face aux usurpateurs ?
FM