GUCCI SABATO DE SOPRANO
Par le caprice d’une machine à remonter le temps, le célèbre créateur se retrouva en 1989, sous la Terreur de la Magma Wintour. Aussitôt, il transposa son Fashion-show en déroulant le tapis rouge pour les personnalités du moment qui font de l’audience, et convia pour la première de prestigieuses Bimbos Italiennes. Et comme Marc Lalèche, ou Le Flop Pimpant, chroniqueur culture à la Rachida, la seule qui pense que la boutique Vuitton sur les Champs Elysées est une fondation, et que Renault aurait présenté à Versailles, la Calèche d’Hermès de louis XIV.
Eloge du spectacle de la découpe d’une couture à la va-vite, il demanda qu’on lui raconte les anecdotes sur les collections de célébrités opérées par ses prédécesseurs, et lisant les saillies hilarantes de Laurent Bouffie, l’humoriste de mode le plus connu de France, et le plus méconnu ailleurs.
Le diable était dans les détails, puisque les boutons à double boutonnage étaient cachés dans les costumes en laine sophistiqués qui présentaient des revers avec un passepoil de même couleur que les chemises portées en dessous. Malheureusement, personne dans l’assistance ne l’aura remarqué. C’est aussi ça la couture pour les « béo-chiens » qui regarderaient un tableau de Van Gogh et penseraient que c’est un calendrier des sapeurs-pompiers. Ensuite, un bomber vert fluo et un sac-à-main très très féminin viennent clôturer par une touche de couleur qui est le symbole du règne végétal. Cela match avec les cerveaux du public, et la lumière fut… Finalement, il fallait juste seulement chez Gucci changer l’ampoule, bon Dieu !
FM