FASHION WEEK PARIS 2024

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Aurais-je besoin d’une intelligence artificielle, pour définir ce moment si précieux, où les nouveaux « trous du culte » seraient désignés comme les nouveaux chantres de la mode à la Marrant ? Hanter les shows de cette aristocratie de la mode, entre les Flops Fringant et anciens nobles à la « Poularde » pour encore une « anus horribilis » de plus, d’une saison sans pétulance.

Familiers des cocktails back-room, les seigneurs de la mode entrent tous par la porte de service comme on entre en religion, et dans le but de se faire élire le meilleur créateur de l’année (comme s’ils avaient la possibilité de se comparer au grand créateur de la Bible !). Ils sont inaptes à réaliser de leurs mains leur métier, et souvent, ils choisissent une autre partie de leur anatomie pour cette promotion sociale, cela s’avère plus simple.

Je me glisserai, comme à mon habitude, en toute discrétion, dans les salles desdites créatures qui veulent être tant encensées. Bien sûr, je présenterai mes hommages au dernier maitre des maisons, « Mister Camping 1984 de Tolède » qui lui, après seulement un doigt de cour, continuera sa vie monacale bien cachée derrière le commun des immortels à Ryad.

J’étouffe un soupir d’agacement, de voir à nouveau les Bimbos à moitié nues briller comme des guirlandes de Noël engendrées par les maisons du seigneur des Arnault qui prône à tout-va le « MeToo ». J’imagine déjà la scène de ce nouveau mélodrame, des questions existentielles que la profession se pose : « Jacquemus défilera-t-il à Paris avec ses deux nouveaux bébés ? ou les laissera-t-il dans la maison des Cocos ? ». La maison Gucci aura-t-elle pour notre séant des coussins pour une course aux bons mots olympiques ? Vuitton et son afrikander sera-t-il, après les cowboys, habillé en Amérindien, cette fois-ci ? Ugh.

Des questions, qui demandent pour les gens de la profession deux heures de « Brainstorming », pour finalement se noyer dans un crachat. Quant à moi, sage comme une image immobile comme Joseph Niépce, je me fondrai dans le décor, en attendant que ces messieurs de la famille reculent pour que leur jouissance au centimètre s’accroisse.

Émotion fugace et impure pour un remède à l’épanouissement de leur vie sociale dans ce merveilleux monde. Mais, la raison et la logique reprennent toujours le dessus à mon endroit. Alors, bienvenue dans la chronique de Bridget Mode, votre dévoué pourfendeur des faux et usage de faux.

FM