BALMAIN BIMBO ET LA SÉNESCENCE

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Quand Brigitte rencontre Cardi B au défilé Balmain, une guerre entre le faux et la sénescence pendant que son mari à l’ONU tente de faire respecter la paix ; improbable mélange de la maîtresse d’école ayant épousé son élève à côté de la vulgarité incarnée. Cardi B nue sous son manteau en fourrure vert, la rappeuse américaine bling-bling toise la première dame qui lui dit « vous êtes très belle ». L’autre interpréta ce silence d’une autre façon. En fin de compte, le silence aussi leur avait échappé.

Pour mixture du printemps, le Tintin Afro de la mode nous présente ‘l’œil’ qui était dans la tombe et regardait Caïn, car il était présent sur les robes en sequin, l’œil bien sûr, et non Caïn ! D’ailleurs dans la mythologie, il symbolise le poids de la culpabilité, et la tombe traduit cette impossibilité d’y échapper, un message peut-être ?

Une poitrine littéralement reproduite sur des corsets en matériaux semi-composites venant sublimer les formes naturelles des mannequins ; un concept de Franck Sorbier, d’il y a déjà vraiment très longtemps, porté par la chanteuse Shy’m aux NRJ Music Awards. Une femme, œuvre d’art ou transformée en objet puissant et « iné branlable », surtout pour le petit Roustintin, qui copie le concept du Seigneur sur la « Muséification » de la mode, et pense qu’il va se transformer en statue grecque. Les attributs ont l’air figé dans un musée à la merci de tout le public, un must  !

Avec la robe, qui reprend la chaîne entrelacée de cuir du 255 Chanel, il lance un message ou une pierre dans le jardin d’Alain et Gérard Wertheimer pour une demande d’embauche, car les Qataris deviennent nerveux de toujours remettre au pot de « chanvre » chaque année. Et, comme d’habitude, les journaux encenseront le « crémateur « , parce que ses patrons dépensent sans compter dans la presse en pub pour des articles de complaisance. Bienvenue dans la Fashion Fake de Paris.

Ah oui, j’oubliais, le parfum ! Le Tintin vient de découvrir que Balmain faisait aussi du parfum, et Estée Lauder, la première femme dans l’histoire des cosmétiques, ce qui n’est pas une publicité pour ses produits, vient l’aider dans cette histoire. Il faut bien payer les affres du petit qui, parait-il, était très intéressé en visitant la « Doha Tower » lors de son dernier voyage. Allez savoir pourquoi ?

FM