UN CARON INFINIMENT MAUVAIS

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Première approche, pour mon nez de béotien passionné et amoureux de flacons, voilà donc une création de la maison Caron, fondée en 1904 par Ernest Daltroff, avec un de leurs parfums emblématiques « Infini », une réédition ?

L’histoire de » L’Infini » de Caron commence en 1912 symbolisant l’éternel, l’histoire d’un jour sans fin. Il est, une nouvelle fois, reformulé par le nez William Fraysse en 2018 qui a souhaité lui donner cette fois une facette plus moderne et sensuelle. Aujourd’hui, le nouveau propriétaire veut quoi ? Il veut faire un parfum de « food » assurément.

Parfum ambré, le benjoin, résine luxueuse, chaude comme ma bimbo, et vanillée comme mes voisines de présentations de couture à en tomber asphyxié. Sa senteur ne me bouleverse pas, car la poire, qui en ressort avec une ribambelle de fruits joyeux, me dit que la poire, c’est moi. Mais, avec le propriétaire Cattleya, j’ai toujours l’impression de boire « un thé avec Mussolini »

Les notes crémeuses du benjoin se fondent dans un assemblage d’ingrédients qui riment avec la nuit des morts-vivants. Résines sacrées qui collent aux basques, ainsi qu’un santal aux effluves des filles entretenues par des intellectuels footballeurs idiots d’astreinte.

FM