CHANEL LA CAGE AU MOCHE

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Retour dans le lieu historique du Grand Palais pour la maison Chanel, et après la fusée de Karl, voici la cage aux oiseaux sans déficit de perruches. C’est bien une idée grandement éculée qu’on refait afin de reproduire la publicité de Jean-Paul Goude qui avait mis Vanessa Paradis dans une cage pour le parfum mythique de la marque, un poncif très « cuit cuit « .

Frotté, jour après jour, les barreaux de sa cage pour la rendre plus attrayante, et à s’y cogner le nez le reste du temps, l’oiseau finit-il par en oublier la chanson de Karl ? « Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux, car, regardez-les s’envoler c’est beau ». Sous les applaudissements des bimbos et des attachées de peste à cervelle d’oiseau, ma voisine qui trouve la cage sexy, a ce sentiment d’une trajectoire commune avec ses congénères, un destin collectif écrit d’avance, d’un cercle vicieux dont on n’arrive pas forcément à sortir, être bimbo ou ne pas l’être ; là est la question !

En ce qui concerne la collection, rien véritablement à dire, le vide plus sidérant que sidéral d’une collection qui reprend à peu près, sur une dizaine d’années, l’ensemble des modèles que le Kaiser n’a pas créé, pour un show plus Wagnérien que « hamburger rien ». Pour finir par une « salopette », qui compte tenu de l’environnement, était tout à fait à propos.

FM