TY COZ PET A SON AME

Quand les britanniques s’essaient à la crêpe bretonne, c’est comme le « Titanic », mais certainement pas le « King Marie ». Avec un accueil où on vous annonce, « c’est une blague ! » quand vous demandez une table, il semble que passer à la télé n’est pas signe de savoir-vivre, mais nous le savions déjà. Les gens mal élevés se reconnaissent toujours entre eux. Voilà donc la « Perfide Albion », épithète dépréciative se rapportant à ces actes présumés de duplicité et de trahison, tout un programme.

D’ailleurs, quelques jours plus tôt, nous avions déjà dégusté cette pitance si britannique, et nous n’en avions pas cru nos papilles, alors nous voulions essayer une deuxième fois pour être sûr de ne pas se tromper. Bien, nous a pris ! Le service a été, comme dans ces pubs anglais, tartinés de raffinement, avec cette odeur de « Rot et de Pet » mal léchée, comme tout le monde sait.

La patronne de cette gargouille « Brittany bretonne » est finalement, comme le chien de Dinan, elle aboie, et la caravane passe, mais un chien vaut mieux que deux, tu l’auras. Les Dinannais et « -niaises » comprendront. Finalement, nous avons abandonné. Nous avons poussé nos investigations un peu plus loin sur le port, et nous n’avons pas été déçus. Comme quoi, parfois, il faut toujours pousser ses recherches et fuir la Perfide Albion.

FM