SUCCÈS D’UN ÉCHEC ANNONCÉ

Les jeux ont rayonné grâce à la ferveur des supporters, mais surtout grâce aux grognons de Parisiens ayant quitté la capitale, il ne restait que la portion congrue des provinciaux et des étrangers pour venir alimenter cette ferveur et soutenir nos athlètes pour ces olympiades. L’enthousiasme de ces jeux, chose extraordinaire, c’est d’abord la découverte par les pays comme l’Éthiopie et même les États-Unis qui sont surpris de pouvoir se faire soigner gratuitement sans contrepartie, et ils en ont bien profité, je vous l’assure.

C’est aussi l’Europe et ses olympiades, sans les Russes, qui, après avoir, pendant des années, truqué, les règles du dopage pour leurs athlètes, privaient lamentablement la France et les autres pays des records des autres qui eux n’étaient pas drogués. Vous, souvenez-vous de ce Russe, Boris Onishchenko qui était équipé d’un petit interrupteur dans son fleuret lui permettant de simuler une touche sur son adversaire et donc de marquer des points factices. Tricheurs, voleurs, menteurs, nous avons eu récemment toutes les facettes de ce comportement avec le président Russe, Vladimiche Putin.

Mais, cette France des grognons qui grognent toujours plus fort pour pouvoir faire avancer ce pays vers la modernité sociale est sans comparaison, et finalement d’un peuple de râleurs, nous devenons un peuple de rêveurs où beaucoup aimeraient vivre.

Celui qui a touché le gros lot à vil prix, c’est le seigneur des Arnault qui diffuse le slogan : « LVMH, l’artisan de toutes les victoires ! », pensé par une bande organisée de marketeurs qui veulent nous faire croire que c’est le groupe du seigneur qui est à l’origine de ces jeux  et de ses victoires pour un ticket d’entrée relativement modeste pour eux et un ticket de métro à quatre euros pour les autres, un comble !

Nonobstant la France, c’est aussi celle d’Airbus, et d’Ariane 6. Cette France des ingénieurs qui filent à l’étranger pour chercher des salaires plus importants, mais qui reviennent toujours dans le pays du camembert et de la baguette de pain. La France des « châteaux brillants », de Gustave Eiffel et de Victor Hugo, Apollinaire et bien d’autres.

Et que dire de toutes ces villes qui ont aussi participé ? Une France entièrement mobilisée dans sa grande multiplicité de régions, et de terroirs… En un mot, un pays formidable, que nous continuons à critiquer, pas pour le plaisir, mais pour qu’il devienne le meilleur pays du monde. On appelle cela l’esprit français d’indépendance. D’ailleurs, l’indépendance, ce n’est pas une récompense, c’est une responsabilité, et c’est tant mieux.

FM