LA COULEUR DE LA VICTOIRE

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Finalement, j’ai reçu une invitation pour l’inauguration des Jeux Olympiques sur la Seine comme voisin, et avec l’emmerdement maximal pour entrer votre voiture au parking, cela me semblait normal. À première vue, la mairie doit lire mes articles.

J’ai pensé, en regardant les anneaux sur la Tour Eiffel, à la marque Audi, et à tout ce barnum pour une grande fête de l’automobile pour la marque Allemande, mais comme me dit mon fils, qui est allemand, : « Papa, les Audi, c’est tout en plastique, comme les sacs Vuitton ». Voilà donc une conjugaison qui est de bon aloi.

Vendredi soir, nous avons pu voir une Zizi Jeanmaire sans jambe, pour une prestation plus gaga que Lady, des robes sans couturier, à l’exception de la maison LVMH et de Madame Macron. Une mode pilotée par une « ancienne assistante de Galliano qui portait les cafés », que, dans la profession, personne ne connait, et qui, visiblement, est épuisée de ces deux dernières années de travail – Tout cela, pour 26 minutes de célébrité – Les téléphiles comprendront.

Le clou du spectacle, un automate argenté qui galope sur les eaux de la « scène » comme le cavalier de l’apocalypse ; image subliminale d’Emmanuel Macron qui marchait sur l’eau, et comme mes concitoyens, ces robots qui galopent toujours plus vite pour payer les dépenses dispendieuses des autres. Les Jeux se voulaient une démonstration sur l’eau. Finalement, ils ont été sous l’eau, c’est « coule !  Non ? Mais il est vrai que François Hollande n’était pas loin.

Toute la France était représentée. Cette France multiethnique que l’on aime tant à décrire, mais plutôt à discriminer quand elle est proche de chez nous. La France de la création, la France de la mode, la France du champagne et de la haute couture, mais la France est aussi le deuxième pourvoyeur d’armes au monde : un grand écart entre destruction et création. Bref, une cérémonie extraordinaire par des gens ordinaires où j’ai pu voir l’argent de mes impôts et les milliards de dettes s’envoler dans le ciel à vue d’œil, comme la flamme, y compris les deux millions d’euros qu’a touchés « Céline Fion » (elle a du cul !) pour sa prestation de « L’Hymne à la Joie », mais c’est plutôt, elle qui jouit à ce prix. À son âge, est-ce bien raisonnable ? Quant à Aya Nakamura, la seule chanteuse qui ne sait pas danser, et se touche l’origine du monde comme un geste de défi à la nation qui l’a faite. Je reste perplexe.

Dans le royaume du « fake », la fin justifie toujours les moyens. Dans les jardins des Tuileries, une flamme faite d’eau et de lumière, qui est dénuée de chaleur comme ses sponsors, brulent sans jamais chauffer. Une fausse flamme pour clôturer une cérémonie qui, quand même, dans son ensemble, sera très télévisuelle, et pourra, avec les coupes appropriées, créer des vidéos pour promouvoir la France dans le monde entier. Alléluia !

À noter, que pour une fois, la Reine Magot de Paris s’est faite discrète, et le seigneur, lui, était au travail pour acheter quelques marques de plus.

Quant à moi, je pars en vacances. Vous pourrez lire été tous les meilleurs articles sur  facebook. Je vous souhaite un bel été.

FM