KIDSUPER VRAIMENT SUPER
« Kidsuper » ou les lumières du ample soleil, raffinement et culturel se traduisent souvent par la création de pantins, pour vivre une collection extra-créative. Au bord de l’apnée, la bimbo « Pipa de Falaphelles », femme de goût, née Yvonne de Berke, ne cessait de chercher des superlatifs pour pouvoir finalement ne rien définir.
C’était véritablement un enchantement pour les yeux. Chaque parcelle de tissu regorgeait de détails plus nombreux à chaque passage, et si j’avais voulu décrire la collection dans sa totalité, il me faudrait probablement plusieurs semaines à contrario du Flop Fringant qui lui ne mettrait qu’une minute.
Deux sièges plus loin, la richissime mexicaine Maria-Luisa Perez de Lecubéni jubilait en espagnol. Tout près d’elle, sa hyène inséparable sanglée de Gucci, le « cou sein » d’un collier en anaconda constellé de diamants de « Paco Tille « . Le Paco Rabanne des bijoux du Mexique secouait la tête comme ces chiens à l’arrière des berlines de son enfance, en approuvant et émettant des ronrons de satisfaction comme une chatte sur un toit puant.
Voilà donc un agitateur d’idées et, comme une machine à remuer les méninges des gens de mode, voici la valse des pantins que le monde de l’aiguille connait bien et attendait depuis si longtemps, mais surtout, depuis que le maitre d’Oran présentait son pantin.
Colm Dillane : les mains d’un artiste, la pensée d’un designer, et le plus parisien de la mode vient de rentrer dans le cercle très fermé des couturiers parisiens, mais qui dans les institutions le verra ? Peut-être le seigneur des Arnault ou le Prince de Venise ?
FM