UN JOUR SANS COUTURE
Aujourd’hui, je ne vous parlerai ni de Schiaparelli ni de Chanel, et encore moins de De Villemorin, car il fait tellement beau que je quitte PARIS pour aller jouer au golf, avec mon partenaire, ce vieux monsieur de 80 ans, chantre de la culture et passionné de géopolitique qui va pendant quatre heures échanger avec moi sur le monde qui nous entoure.
Chaque coup sera une victoire sur nous-mêmes, c’est toujours le cas au golf, et c’est cela que j’aime dans ce jeu, la confrontation avec son propre égo. Chaque marche, entre deux points, fera l’objet de discussion acharnée sur la littérature, sur la peinture et sur le fonctionnement du monde. Quelle belle journée en perspective que de fuir tous ces débiles mentaux à vélo, qu’autrefois, on ne trouvait pas en surface, mais en sous-sol, à prendre le métro, ils étaient invisibles.
Maintenant, on les regarde ces humains de contrefaçon qui brûlent les feux et vous engueulent quand vous n’êtes pas assez rapide pour traverser. La rue regorge de ces mal-élevés, aposta, sectaires, iconoclastes, qui veulent vous instruire alors qu’ils ne savent même pas faire société. Bref, un avant-gout du paradis cette journée, et si en plus, je fais un bon score, le tableau sera complet. Et vous, mesdames, qui me complimentez souvent, vous êtes des êtres exceptionnels, à l’intérieur comme à l’extérieur, votre gentillesse et votre beauté sont hors de ce monde. Je me demande parfois si vous êtes réel, je vous transmets un peu de mon bonheur d’aujourd’hui, car il faut bien partager.
FM