SLIMANE NOUVELLE VAGUE DU JURASSIQUE

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The Avengers en pente douce pour cette série britannique des années 1960 qui met en scène des agents secrets élégants comme John Steed et Emma Peel. Une présentation aussi d’YSL pour faire enrager le Seigneur des Arnault par un clin d’œil à « Breakfast at Tiffany’s ».

C’est au Musée Bourdelle, avec en toile de fond des œuvres inspirées de la Grèce Antique, des dieux et de ses héros, que la présentation d’Hedi Slimane se propageait comme un tsunami sur la toile. Au sol, la Rotonde et le piano Pleyel, mosaïque de la salle du même nom, en point d’accroche l’hôtesse de l’aire fantasme des années 50, un autre clin d’œil à Françoise Dorléac et de l’homme, dont ma mère était secrètement amoureuse, Jean Desailly, célèbre critique littéraire dans le film « La Peau douce », qui entame une liaison extra-conjugale, une époque où les femmes ne trainaient pas les hommes après avoir couché avec eux au tribunal.

Un bond dans le temps, que personne ne remarquera dans l’assistance des bimbos incultes, à part quelques cultivés de la France éternelle et des passionnés des films de François Truffaut et de Claude Sautet qui donnent l’image du pays octogonale comme une capture d’écran des années 70. Époque où les hommes sont des gros machos, mais avec une sensibilité encore.

Exemple classique du cinéma français de la « Nouvelle Vague », Slimane voudrait-il rentrer dans cette catégorie ? Avec les deux « C », qui se transforment étrangement, proches des deux « C » de Chanel, pour un triomphe, mais qui ne sera que l’arc, Slimane nostalgique d’une époque qu’il n’a jamais connue.

FM

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