ANATOMIE D’UN MODEUX DE CAMOMILLE

Les voici donc ces gens qui préfèrent avoir leur 15 secondes de gloire plutôt que toute une vie de sens avec un but bien défini, et dans l’apprentissage de nos écoles, nous préférons la compétition plutôt que la coopération, ce qui a un effet mécanique de monter ces petits humains invertébrés les uns contre les autres dès le début de leur carrière, pour un but qui est toujours le même : faire de l’argent. La technologie leur donne tout ce dont ils pourraient rêver, et en même temps, elle leur vole tout ce dont ils ont vraiment besoin ; réussir sa vie plutôt que de réussir dans la vie.

Ces intelligences bio-dégradées regardent la télévision sur leur mobile cinq heures par jour sur ce qui est devenu leur cerveau, et leur Iphone est une fenêtre sur le monde pour regarder surtout les malheurs des autres. Avec un semblant d’empathie, ils rient de ces malheurs en les partageant avec leurs amis sur les réseaux sociaux. Leurs modèles sont Hanounana, le chantre du savoir, Beigbeboudeur, Strauss Panne et bien d’autres…, des personnages d’aujourd’hui qui auraient été nullement des exemples il y a 60 ans. Des drogués de la télé pour les uns, et pour les autres, ils sont addictes à la coke, ainsi qu’au sexe. Néanmoins, souvent ils se « Shoot » aux trois.

On vit, à présent, des petites lâchetés ordinaires qu’on ne compte plus, car le vertige du nombre nous laisse insensible. On laisse faire tout et n’importe quoi, et pendant que les ados s’envoient des sextos à faire bander le plus abstinent des moines, un gamin de 13 ans tue une petite fille de six ans sans aucune émotion, mais surtout sans raison.

Pour ces jeunes qui cherchent un appartement comme une terre promise, et investissent un taudis insalubre de puanteur qui leur importe peu, pourvu qu’il y ait la fibre internet. Finalement, ils s’apercevront que Jacques the Rippers était un Ermite séculier et partageait leur même grotte, mais personne n’y avait fait vraiment attention tellement autocentrés sur eux-mêmes. La vie est pleine d’absurdités qui peuvent avoir l’effronterie de paraître souvent vraisemblables.

FM