CHANEL FISH AND CHEAP

FHCM

Mercredi soir, une poignée de grandes Bimbos, assises dans les gradins du stade de football, situé dans le comté du Grand Manchester, attendait le show du lendemain. Savait-elle que le lieu, construit en 1909, est la résidence de Manchester United ? Ce stade fut détruit par des bombardements allemands lors de la deuxième guerre mondiale, quand Mademoiselle Chanel couchait avec un officier de la Wehrmacht. Nous préférons le souvenir de sa liaison avec Hugh Grosvenor, le deuxième duc de Westminster de la région et l’homme le plus riche de Grande-Bretagne ce qui rappelle que coco était déjà très internationale.

Cette année, après Dakar, c’est le noir du Coke de Manchester, ville minière, qu’a choisi Chanel. Pour les Bimbos Haute couture, un choc des cultures, contraste avec les destinations d’autrefois : plages paradisiaques et champagne à gogo. Pour moi, ce sera une veste de combinaison de plongée dans ma Rimowa. Merci Seigneur, et je prends le « Poudlard Express » pour un défilé des Métiers d’Art qui est finalement un retour aux sources, car la ville au XIXe est mue par l’industrie du textile où la moitié du coton mondial transite dans ses usines ; commerce triangulaire des esclaves oblige.

Eh oui ! la fast Fashion c’est ici qu’elle a été inventée, où quand la perfide Albion, plus alluvion aujourd’hui, déferle sur la Côte d’Azor et fait couler les vêtements comme le Titanic. « Le Chien » de ma voisine, un « Chi Whouaf Whouaf » habillé en Chanel se masturbe sur ma jambe sans vergogne. Espérons que la maîtresse n’aura pas la même idée à mon endroit, car ses ongles sont si longs et coupant que je finirai eunuque avant la fin de la soirée.

Le président Pavlova n’a pas dû étudier le terrain parce qu’ici le seul magasin qui vend du Chanel, c’est un obscur magasin Selfridges & Co. Mais, peu importe, nous dira-t-il, la ville natale des Beatles pour les métiers d’art, cela a du sens. Seul lui comprendra, car le groupe est né à Liverpool.

En front row, Hugh Grant regardait de son donjon et était accompagné de son Dragon, « les cinéphiles apprécieront ». Sofia « Copula » quant à elle venait pour un « Lost in Translation » de la couture de la Viard : pas Tik mais complètement Tok. La ville, connue pour ses bars, étaient bien là, et les élèves de la fabrique à crétin de la mode aussi. Le soir venu, les Bimbos défoncées à la bière, et roulant sur le trottoir « qui n’amasse pas mousse », remplissaient leur gorge d’avocaillons mal baisés, un vrai moment de luxe, de pochtronnerie et de volupté si distinguée ! Honnêtement, j’ai adoré ! Et concernant la collection de Virginie Viard, je n’aurai finalement qu’un mot « Rien ». C’est d’ailleurs le moment qui m’a le plus étonné ces dernières années avec un article que j’ai lu dans Rustica qui titrait « Comment faire grossir le Melon ? »

FM

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