VUITTON BY NOBODY

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« Drone de drame » dans le ciel de Hong Kong pour un King plus Kong que King. Vuitton by Pharrell ou plutôt Vuitton by nobody, comme présumé quelques mois plus tôt, car un potage en nid d’hirondelles ne fait pas le rouleau de printemps.

Un show qui se veut grandiose pour une collection si pauvre ! Il n’y a aucun danger que Virgil Abloh revienne d’outre-tombe pour sauver le petit copieur. Quand la jonque Vuitton « Vogue » dans la baie Victoria, nouvellement baie de la Chine, se veut peu populaire, quand les chiens montrent les crocs les maîtres regardent l’écran, la Chine qui usurpe et copie les Européens, celle de l’opium et des virus et Pharrell Williams en choisissant sa destination, choisit la patrie des Millennials incultes et des petits nouveaux riches qui vont l’adouber les yeux fermés pour le lyrisme de la banalité.

Comme le vent pénétrait l’épaisseur de ma chevelure jusqu’au fond de ma mémoire, je vis les petits marins de Jean-Paul Gaultier, et nous voilà arrivés là où les athéniens s’atteignirent. Pharrell, surnommé l’homme de l’ère Moghol, grâce à ses lunettes, nous démontre une fois le plus qu’outre le fait de copier les chansons de Marvin Gaye, il est incapable de sortir une collection digne de ce nom. Et vous pouvez mettre tous les drones dans le ciel de l’ancienne colonie britannique, et dépenser une débauche d’argent plus que de raison, cela ne fera jamais de lui ni un couturier, ni une collection. Demain le médecin de la mode tiendra à rassurer la famille, l’état du mort était toujours stable.

FM

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