LA COUTURE DGENA AU FEMININ

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Le poète couturier s’appuie pour sa couture à quelques arbres, ou mers, ou nuages et parfois certaines teintes où la circonstance et l’heure influencent sa palette. Son amour pour la femme peut saisir tous les lieux où il n’est pas allé, et où jamais il n’ira peut-être. Et les regards de la cohorte des petits visiteurs du soir lui évoquent les astres de la galaxie si lointaine et si incompréhensible.

Il répond souvent qu’il est du pays d’à côté, là où le ciel vient engloutir le court dénouement d’une saison. La beauté fait son lit sublime toute seule; et étrangement bâtit sa renommée parmi des hommes qui ne comprennent pas l’écart incommensurable entre lui et les autres.

Lui cultive le digne de la profession du vêtement sur les coteaux de l’avenue Montaigne, et les autres éparpillent son travail sans l’expliquer. Ses mains précautionneuses façonnent un facétieux désir de toujours faire mieux que les autres. Celui qui invente, au contraire de celui qui découvre, apporte aux êtres le souffle magique du vertige de la lumière.

FM

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