CHANEL PORQUE TE VAS
Show, show, show l’écran sera show. Ici, c’est la villa Noailles, nous disent les attachées de peste de la maison, mais, en réalité, nous sommes au pied du palais éphémère de Paris, et je regarde vivre ma crainte qui devient subitement obscure. Les robes se ferment sur des étoiles flagellaires, et la pointe d’un brutal soleil touche le jour du début de l’après-midi. Une sève victorienne « invitation au couronnement oblige » devait chanter ou se taire, j’ai desserré donc le poing de mon calame et saisi la moisson de Virginie Viard, juste pour un instant.
Il m’est apparu un multiple arc-en-ciel fait de chair et de poussière, qui gronde jusqu’à la porte de mon esprit, un nouveau souffle pour que finisse ma douleur de l’attente.
Pourquoi moi, le plus vivant des vivants, plus que tous, reçoit la mode des ténèbres où les fleurs parmi les vivants tombent plus que de raison. Chaleur du lendemain qui touchera terre avant moi, et ou la réalité sans égérie des bimbos du premier rang me feront prendre conscience que, quand la mode et les étoiles sont mortes dans nos yeux, rien ne se passe. Il m’apparait soudainement une histoire qui raconte un chemin pour un fil d’ariane qui commence à se construire pas à pas, et là, je me dis pourquoi pas ! Porque te vas…
FM
