PACO RA VANNES 2024

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Être une femme, en avoir la beauté de l’âme, et porter en soi le charme, j’aurai voulu…. A celles qui donnent la vie, et donnent l’envie à tout homme de « s’épajouir », ces poètesses aux mille cœurs comme des arc-en-ciel étoilées de farouches palmeraies. Elles sont de couleurs diverses, blondes berbères, noires sahariennes ou blanches de Fez, des caractères multiples entre révolte extrême, et murmures discrets. Volupté des nuits fauves et des désirs en contre-champs, voilà ce que que l’on aurait pu me dire chez Balmain, St Laurent, et bien d’autres… Mais, chez Paco Rabanne, j’aurais préféré que l’on me parle de la dulcinée du Tobozo, et des moulins à vent de Miguel de Cervantes.

Métal hurlant pour « one Million » de plus d’or et de verroterie, on reprend les cottes de mailles qui ont déjà fait recette et on revisite le mythe de « Mad Max » et de Tina Turner, en y ajoutant de la plume de Paon.

Demain, les journaleux à la « Le Flope Fringuant » diront : « hommage à son fondateur », moi je dirais fascination de Dossena pour l’or de son ascendance, fils de Corsaire de Louis XIV qui, sous couvert du roi, la soif de l’or leur permettait de dévaliser les galions Espagnols et Anglais. Spartiate certes, mais on ne peut pas dire que ce défilé était moche, ou beau, le problème c’est que l’on ne peut rien dire ! Tout est unique et finalement insignifiant, malgré une volonté quand même.

FM

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