AVANT LES COLLECTIONS

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L’écriture est comme une navigation en solitaire, et le romantisme au travers de ma plume avait la liquidité des tempêtes et des passions. Elle affluait comme un fleuve hostile vers la mer déchaînée, s’épanchait sur ma solitude et pleurait mes illusions perdues. Je sanglotais sur le mal de mon siècle, mais le temps a frelaté la passion, et celle-ci coule aujourd’hui sur les joues des cœurs d’artichaut de supermarchés, que j’appelle souvent bimbos, les « larmoie-menteuses » de notre temps.

Une demi-mondaine dans la mode en cache toujours une autre, et celle-ci peut cacher l’arbre cachant la « Fourest » qui cacherait le « front row » des attachées de peste qui pourraient ne plus savoir l’heure du départ du show. Que cacherait cette drôle d’impression de déjà vu ? Surréaliste, non !

Pourtant ce tourbillon arrive quatre fois par an, et la beauté fait son lit sublime toute seule, et étrangement bâtit sa renommée comme deux fils ; l’un de soie, l’autre est d’or, qui se rattachent entre eux, mêlés dans leur destin, alternant l’évolution de celle-ci, pour changer tout pour que rien ne change au final.

Celui qui invente, au contraire de celui qui découvre, ajoute aux choses, et apporte aux êtres une satisfaction sans borne. Dans le fourmillement de l’air en délire sous la tente du Seigneur des Arnault, parfois les langues pauvres me saluent comme si j’étais un maître, alors que je ne suis qu’un mendiant du « like ».

FM

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