BALENCIAGA BANK & OLUFSEN

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Difficile de trouver une pucelle dans le défilé de Balenciaga, et pourtant la robe de Jeanne d’Arc en métal, à la fin de la collection, a fait sensation. Un bouclier comme une armure, pour le Georgien, pour se protéger de la guerre dans les « Bombasses », Bimbos obligent.

Trompe-l’œil stupéfiant, où jeans, vestes en tweed et manteaux de fourrure haute couture sont présentés sous les yeux réprobateurs de l’association des pétasses qui ne veulent plus de Fourriiiiiire, me dit la vieille Israélienne, à mes côtés, botoxée comme une usine Yoplait et tirée comme un canon de 75.

Les célébrités s’entassent sur des chaises dorées et la si distinguée Cardi B. et Consorts, qui arpentent le défilé, notamment Isabelle Houpette, avec ses grands yeux pleins d’émotion qu’elle ne peut plus fermer et qui pleure abondamment, et pour cause, elle donne à pleurer mais prête à rire. Comme un corbeau noir, que Barbara ne renierait pas, la Madame Science popo porte une robe où les étoiles brillent non pas sur le « walk of fame » mais seulement sur celui d’Hollywood boulevard.

Enceintes portables Bang & Olufsen, semblables à des sacs à main, font partie des articles les plus vendus dans les boutiques Balenciaga. La musique, le rapp et la haute couture ; le nouveau cocktail de la Fashion Week Haute couture, un monde plus black que black et certaines plus noirs que désir. Mais, dans quel monde Vuitton aurait dit Pharrell !

FM

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