INFLUENCEURS COMME DES SHEIN
Les influenceurs, cette race d’homme et de femme à l’habit triste quand ils sont sans filtre avec leur torve de faux Gréco, décoction de Pierre Bergé macéré dans le foutre rance de Lizier Grumler, sorte d’oscillation entre l’Eucharistie et le lupanar. Ces bluffeurs obscènes conseilleurs, qui poussent dans les « verges » de la maison Dubaï, passent pour des intelligences de méninge neuve mais toute artificielle, bref l’A.I (Artificial intelligence) dans toute sa splendeur, pas inintelligents, mais sans intelligence.
Tournés vers le vide, ils me font penser à ces vieux acteurs de la mode faméliques sans emploi, épaves de la bohème qui échouent un soir de dèche à l’asile de nuit de l’IFM. Et, ainsi rejoignent la longue liste de ces copistes professionnels au linge douteux qui somnolaient pendant les collections et visitent les usines de fast Fashion comme des « Shein » ou « Chiens », c’est selon pour en vivre.
Leur idées sont certes grandioses à l’origine ; dépeindre une vie de rêve dans des appartements luxueux prêtés pour la circonstance, mais le résultat est très médiocre, et bien qu’ils représentent la quintessence des Français de l’étranger, ils retournent le soir venu dans leur studio de quinze mètres carré en location, avec leurs poules, dites Bimbos, qui, une fois sans filtre, ne sont pas vraiment girondes et bandantes non plus d’ailleurs.
Ils pensent avoir l’esprit de riches hommes d’affaires et nous font croire qu’ils connaissent Salacie, mais ces poissons volants, qui ne sont pas la majorité du genre, ne brilleront certainement pas au firmament de l’intelligentsia Française, coincée entre Voltaire et Jean-Jacques Rousseau pour fils et filles de concierges. La pauvreté d’esprit n’est pas visiblement un obstacle à la réussite, j’ai connu un président de Chambre de Commerce ainsi, mais la richesse est toujours un avantage pour la médiocrité.
FM