CHANEL QUAI DES ORS FAIBLES
La flânerie d’une promenade sur les quais de Seine, quel bonheur ! Le corps se relâche, l’esprit s’évade et le ronronnement des bateaux-mouches se mélange avec le cliquetis des flots sur le rebord des quais. Des amoureux s’enlacent et se jurent l’éternité, promesse que la nuit engloutira certainement. Mais, comment concevoir une œuvre dans un monde inconcevable ? Cela paraît insurmontable et l’on se contenterait bien de faire un cake à la banane au Meurice avec le baron Hans Gunther Von Dincklage, et j’en suis sûr, que le monde ne se porterait pas plus mal.
Ils sont tous comme cela les gens de la mode ; des misanthropes, mais il suffirait de trouver la valve et ils se dégonfleraient en cinq minutes. Autant de goût du faux que le goût du vrai, l’idée n’étant de ne pas se tromper, et ce jour-là sur les pavés, aucun nuage dans le ciel ne se reflète sur la seine, mais il est vrai, que je suis « Latriniste » de formation, et anarchiste par déformation.
Autodidacte et certainement un peu mythomane, je sais qu’il est temps de rompre avec un ami quand celui-ci ne se rend plus compte que l’on ne fait que bavarder sans substance. Déplacer les couturiers sur mon échiquier généreux, avec cette poésie du verbe qui m’anime et qui n’est pas contagieuse, c’est faire un pied de nez à la mode toute entière. Mais, la Viard aurait voulu être une artiste, elle restera la création de sa mère seulement.
FM