DIOR LE SEPTIEME SOT
Le septième « Sot », celui qui permettra d’ouvrir le livre de l’Apocalypse de la couture, et de connaître enfin les secrets qu’il renferme : l’histoire de la mode. Seul l’Agneau ou le Christ peut briser ce « sot » qui vient après six autres présenter les fléaux dont est accablé l’homme… Pouvoir, violence, faim, peste, mort et Haute Couture un cocktail de Joseph Pujol en perspective.
Lorsque que la maison du Maître de Granville ouvrit le septième sceau, il se fit dans le ciel de coton un silence ex nihilo pour qu’apparaisse la grande faucheuse. Une bimbo russe, ex-fan de Valentin Yudashkin et inconsolable après sa mort, Natalya Vachekiria a voulu assister au défilé de la Chuiri, car elle a entendu par « jouit » dire qu’elle était une fervente féministe. A la fin on lui a demandé qu’en avez vous pensé ? « Après cette prestation, je renonce à Lesbos, dit-elle, et j’accueille les satires. Heureuse époque de Valentin. »
En silence, comme si les mannequins avaient bu la blancheur de la lune, alors on pu entrevoir sous leur robe de « Shein » réalisée par le spiritus de Giambattista Valli leur peau claire et transparente, à peine ternie par le temps, qui illumine la terre de déchets. Accueillir des roses et souffler sur leurs pétales dans la brume chaude des émeutes de Paris, un concept à la Jacques Muse.
Dans une odeur d’herbes du « Canal d’Anubis », masquant un discret parfum de voilette de la brume des « Riots Parisiennes », la Chiuri avait rêvé, peut-être une heure avant sous « les glands » d’un chêne laissé à son attention. Rien ne se passait, que l’apparente mélancolie d’une procession monacale entre les haies, les cerfs et les paons. Voici donc l’aube mécanique des nonnes éparses en blanc qui se déploient pour un malaise ambiant.
A force d’en voir de toutes les couleurs par ses effets de lumière, Venise dans la chambre de la Maria était fixée solidement au plafond, et malgré mon pied marin et les fluctuations de la couturière, il me faudra prendre quelques « Drama Mines » pour me remettre le cœur à l’endroit.
FM