FASHION WEEK TRANS PONDEUR

Comme un défi aux règles de la Paris Fashion Week, Jacquemus a choisi la semaine entre les défilés homme et ceux de la haute couture pour présenter sa collection, le 26 juin, hors calendrier, dans le très extravagant cadre du bassin du château de Versailles créé par Lenôtre, et pas le sien.

Un « coup » médiatique réussi, mais aussi et surtout un affront aux règles qui régissent les défilés parisiens, dont la Fédération de la haute couture et de la mode est supposée être le gérant, mais aussi le garant.

La Fédération a particulièrement mal pris l’affront, car l’organisme avait discrètement soutenu le « provencial » à ses débuts, mobilisant les plus grandes maisons pour l’aider à financer son premier défilé parisien officiel aux Tuileries. Treize ans plus tard, un doigt d’honneur du « coutumier » de ce calendrier que Jacques Mouclier et Pierre Berger avaient organisé en son temps, pour la profession, et non pas Didier Grumler, comme le disent certains journaleux Irlandais et autres… qui recomposent l’histoire au détour de bouquins de bas étage pour la fashion Net-Woke.

Hedi Slimane, le directeur artistique de Céline, devant la peur des émeutes, n’a pas présenté ce dimanche 2 juillet … Alors voici que le bordel ambiant a déjà commencé, et cette année est encore pire que les précédentes, car il faut quémander les invitations ; celles-ci ne vous sont plus envoyées automatiquement, mais il faut comme un manant venir se présenter soit en robe de bure soit en robe de « drague », pour un quatre pattes obligatoire en signe de soumission, et ainsi avoir la chance d’être invitée à des collections qui ne seront pas digne de ce nom de toute façon.

FM