GIVENCHY CHICAGO FIRE

FHCM

Williams, avec un nom d’une équipe de Formule 1, avait cherché à intégrer l’école de design de la Parsons School de New York, mais comme il n’était pas une voiture de course, il n’a pas été retenu. Alors, il a été embauché comme responsable de production d’une marque de vêtements ; une vraie expertise pour entrer chez Givenchy !!!

Voilà encore un couturier autodidacte qui, lui au moins, l’assume, ce qui n’est pas le cas de certains comme les Janus et Rouston de pacotille. L’homme de Chicago, crée la couture comme un va-et-vient entre les cultures des banlieues, et le Woman’s Building de l’Illinois. Voilà une couture loin des poèmes sur Sikaakwa, déformé par les Français en « Chécagou » ou « Checaguar » pour finir par Chicago qui signifie «oignon sauvage », « marécage » ou encore « mouffette », ce qui en dit long sur l’odeur pestilentielle régnant sur le site à l’origine.

Ainsi, montrez-moi une couture qui chante, forte et rusée en même temps. Ne jetez par des malédictions magnétiques au milieu du labeur et des travaux empilés, voici une grande et audacieuse limace qui s’élève avec éclat, féroce comme un chien enragé, et la langue sous tension pour s’opposer à la nature sauvage du monde de la mode. Pourquoi pas ?

FM

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