LA CUCARACHA YA NO PUEDE CAMINAR
La conquête effrénée de la mode par Dior donne le tournis et émule celle des conquistadors. Voilà donc la signora Chiuri jouant Hernán Cortés à la conquête de Moctezuma, et la Gran Tenochtitlan (l’actuel Mexico) situé sur le lac salé Texcoco, fondation de la citée des « Aztèques », connue pour « la fesse ment », et de là à trouver une filiation dans la couture, nous ne sommes pas loin.
Pas de Mexicains qui ne portent un sombrero coloré et qui font leur sieste sous un cactus, car sous l’égide de Maria la calabraise, dans ce pays où la chaleur est exubérante, elle le transforme en pluie non pas de compliments, mais en H2O tinté de cendre pour une « trempette de la renommée ». Des chipies « conne carné », qui me donnent la « turista » usuellement, sorte de Salma Hayek qui performe en Frida Kahlo, surgissent en Huipil (chasuble) comme une nuée de sauterelles sur les bords du Nil, une véritable plaie !
Mais, c’est la collection de notre Calabraise dont il s’agit, qui elle n’est pas une romaine de la première fraîcheur, et qui défend la société « A steak », incroyable pour quelqu’un qui ne mange pas de viande ! Pourtant celle-ci est renommée en l’Etat de Chihuahua, c’est dire son érudition sur la région. Les Mayas du sud du pays attirent la créatrice, car elle pense que Maya l’abeille et son régiment viendront la butiner, elle dont le taux de gelée royale est déficient. D’où le choix du Mexique, loin des critiques des journaleux qui pourraient compromettre la cour qu’elle envisage de faire à la culture précolombienne.
Les fumeroles du Popocatepetl, qui domine Mexico, viennent réveiller Maria avec une crise d’asthme risquant de la précipiter prématurément dans quelque lointains panthéons. La Malinche première mexicaine à se donner au conquistador Hernán Cortés, Maria « l’outre-Alpine » comme une Zoccolona qui aurait trottée les rues de Naples contre celles de Mexico, et en particulier le quartier rupins de Polanco, avec le pas des filles du spaccanapoli qui auraient détournées les calculs du « Sex temps » du Génois Christophe Colomb vers des rivages inconnus. Ambition démesurée quand tu nous tiens !
FM