LA ZARRA MANQUE LE PODIUM D’UN DOIGT
Inutile de chercher sa date de naissance, le lieu de sa scolarité, ainsi que les passions de La Zarra, car elle n’en a pas, et si elle en avait, à l’heure des réseaux sociaux, cela se saurait. La Zarra a choisi de rester mystérieuse. Y aurait-il quelque chose à cacher derrière tout cela ? Voilà donc notre décryptage : longtemps tenu secret, le véritable nom, derrière le sobriquet de la chanteuse « La Zarra », se cache Fatima Zahra, et on devine assez facilement ses origines maghrébines, confirmées par les références musicales de la chanteuse, comme Warda, incontournable dans le monde musical arabe.
Mais, si elle représente la France, une tenue s’impose : une rigueur à la fois dans les gestes mais aussi dans les actes. Après avoir entendu sa chanson, c’était comme si je sortais du bourbier des bourbiers de Paris. Sorte de Zahia souillée qui remue les déjections des écuries d’Augias pour y ajouter son destin…
Ecoutez sa musique, c’est plonger dans le gouffre d’une volière mais à « Liverre Poule », cela me sembla de bon aloi. Même dans cette bauge de déjections, elle continue à chanter sans s’étouffer, ni vomir. Elle produit de l’ordure de sa fange, et comme chanteuse, elle croit être la Michel-Ange de la chanson. Chevalière de la Légion du déshonneur, quand elle regarde une mare à purin, elle croit voir son armoire à glace. Un doigt d’honneur pour la France, pour un doigt de cour, elle aurait pu nous montrer son gros séant, cela aurait eu le mérite de cacher la totalité de l’écran.
FM