L’EXQUISE DECADENCE DU MET GALA

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La pire des décadences n’est point celle qui naît d’un excès de raffinement, mais de la vulgarité de nos Elytres. Elle provient non pas du ruisseau, là où se tient usuellement les palabres des céphalo-abstinents, mais des beaux « Gala », là où vous la peignez pour la rendre belle et harmonieuse. Mais, vous ne pourrez supprimer son odeur nauséabonde et elle n’en reste pas moins immonde. Elle nous submerge, et elle est activée par des intelligences faibles, ou par des demi mondaines besogneuses de la filouterie, qui pour survivre à leurs turpitudes, trouvent une satisfaction à détruire la vie des vrais créateurs.

Filles de rien, qui jettent Homère aux latrines, grossières, elles sont comme des chiennes cyniques qui activent leur langue obscène et blasphématrice, comme signe extérieur de faiblesse. Ici à Paris, « Les Oscars » de la mode initiés par Jacques Mouclier, le MET Gala en est une pâle copie vulgaire de la célébration de la mode où les robes coûtent plus cher que ma voiture. Nous n’habitons décidément pas sur le même continent, et de la grosse pomme on peut voir se noyer un ange dans une boue lubrique où Roméo n’aime que lui-même et Juliette préfère les femmes.

Je regarde notre société par la lunette grossissante des latrines pour apercevoir ces femelles en ruth qui nuisent à toutes les autres. Chaque jour, elles dégradent et pervertissent l’image de la femme à leur seul profit. Et parfois, j’entends cette petite symphonie presque inaudible, des bonnes personnes, ces héroïnes ordinaires qui, à elles seules, viennent soutenir, après leur travail, leurs enfants et leur mari, enfin le genre humain.

FM

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