SCOTT JOINS LVMH OU CHANEL

Pendant la dernière Fashion Week, j’avais titré : « Moschino l’Associé du Diable Chanel ». J’avais peut-être raison ? Dans la maison, le surréalisme est magnifiquement porté par Jeremy Scott qui transforme indéniablement, par une nouvelle facette, le label italien. Avec un esprit de rébellion pour une Chanel-lisation de la marque, le BCBG fait légion dans la vision anarchique du punk cool pour bourgeoises bohèmes en promenade à Milan, où les arbres de Noël, d’humeur taquin, balancent tour à tour les chaînes d’or et verroteries aux terrasses des cafés.
Une déclaration, cet après-midi, a circulé concernant le départ de Jeremy Scott, après 10 ans en tant que directeur de la création chez Moschino. Le président, Massimo Ferretti, a déclaré qu’il avait eu la chance de travailler avec la force créative de Jeremy et tenait à le remercier… et… blablabli… et… blablabla… Bref, au revoir, et à jamais.

Il est vrai que les tailleurs en tweed, tendances bimbos de la banlieue du New Jersey, et les robes bustiers sur des ensembles vestes et shorts, plus mini que minou, avec des épaules maxi, et en passant avec un clin d’oeil à Montana, nous avaient rappelés quelque peu Chanel. Nous avions capturé l’essence de la marque mais aussi un revirement comme une envie de se réinventer au travers d’autres grandes marques Françaises. Visait-il une place à la tête de la création chez Chanel ? Nous nous étions posés comme question. Si la couture est une loterie, alors la chance et le sexe en sont la martingale, la plus heureuse.

Le Mercato de la mode a commencé, et aussi « Gay que Lady Macbeth », le petit Scott, éternel adolescent de 47 ans, bouge enfin pour rejoindre une maison digne de ce nom. Hush… hush…, nous la connaissons et ne la révèlerons que plus tard, car informer, ce n’est pas donner une information que l’on nous a demandée de garder pour nous ? Mais, restez en ligne et vous le saurez bientôt, car rien ne sert de courir, il faut mourir à temps !

FM