SORBIER A QUI PROFITE LE DOUTE
Comme dans un tourbillon, mes méninges tournent plus que de raison et oublient les langues de serpent qui pensent que la mode sont les autres, alors que la Haute couture c’est lui et seulement lui.
Les canons de la beauté, d’un passé oublié, sifflent et cinglent dans l’air au-dessus de nos têtes comme pour nous rappeler que tout ce que nous avons vu, jusqu’à cet instant, n’est que du travail de manant. Alors, la mélancolie nous gagne et le seul travail si sublime du maitre des maitres, qui tisse des rêves avec une aiguille infinie de sublime, nous rend notre raison.
Non, la couture n’est pas pendue dans l’antre de l’homme de Tolède entre sa bibliothèque et le piano à queue du seigneur des Arnault. Les trophées de chasse à tête de Lion de la « schiap » montrent que même les animaux sont torturés par des semi-actrices bloggeuses sur le déclin qui elles-mêmes s’ennuient à mourir devant le spectacle affligeant des grandes maisons et de leur « prêt-à-poster » regardant le soleil traverser les gouttes d’eau du matin sans en voir le spectre de couleurs qu’elles produisent.
Ici, c’est le fait main qui s’exprime, l’exception culturelle Française du panache, pas de broderie indienne, ici c’est l’abnégation ainsi que la passion qui dirige tout, et c’est pour cela que nous aimons Franck Sorbier et Isabelle. « Et tant pis, s’il n’en reste qu’un, il sera celui-là ! «
FM