LE JEU DE LA DAME
En français, le mot travail étymologiquement provient du latin « tripalium », qui signifie instrument de torture, idem en espagnol, et en italien, cela signifie « les douleurs de l’accouchement ». Dans le monde latin, l’idée, que le travail est forcément une douleur, reste bien ancrée en nous. Au fond, nous vivons dans une société de médiocres dont le travail est plutôt subi que choisi. Mais, quand votre métier devient votre passion, nous devenons redoutable pour capter le succès.
Les Romains l’avaient bien compris quand ils voulaient avoir la paix, ils organisaient des Jeux Olympiques, idem dans les grandes cités grecs. Encore aujourd’hui, la télévision et la coupe du monde de football vont capter beaucoup d’attention. Après les jeux du stade, une hystérie de fratrie collective sur les Champs Elysées, le pays repart économiquement. Le jeu, un moyen de dominer les masses, et nous l’avons supprimé de notre éducation judéo-chrétienne. Mais, il n’est pas oublié de tout le monde !
Dans la nature, si vous n’êtes pas adaptable, vous êtes mort. D’ailleurs, les animaux apprennent en jouant à leur progéniture, c’est parce que cela marche efficacement, et plus l’organisme est intelligent, plus il apprend vite en jouant. Après 4 milliards d’années d’évolution, sélectionnez le comportement de jeu comme comportement d’apprentissage le plus efficace reste dans la nature la solution la plus rapide pour se développer et croitre.
Alors, comprenez-vous pourquoi maintenant le seigneur des Arnault insiste sur le Métavers, et pourquoi mes articles sont lus, car la mémorisation et l’apprentissage passent par l’amusement et la drôlerie. Donc avec ce postulat de base posé, notre société deviendra la société du loisir permanent, car pour mieux et plus consommer, le jeu est une solution d’apprentissage et les stratèges des groupes de luxe y travaillent avec des psychologues pour de plus en plus nous asservir. Posez-vous la question pourquoi les bimbos, avec un neurone par Tic Tac, arrivent à comprendre la satisfaction de la récompense que Mark Zukerberg donne par son « like » sur Facebook. Voyeurisme, flatterie, et récompense, voilà un cocktail d’une promesse d’achats sans fin.
FM