SALT BAE D’ADMIRATION

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Salt Bae, né Nusret Gökçe à Erzurum – ne cherchez pas, c’est en Turquie – chef cuisinier et boucher de l’empire Ottoman, célèbre pour sa manière d’assaisonner la viande mais surtout les additions, devenu un phénomène de foire sur internet depuis 2017, le Midnight Express vous le met dans l’os. Il est propriétaire de Nusr-Et, une chaîne internationale de restaurants « à viande », mais les Turcs avec les Arméniens s’y entendent pour la boucherie. Le Salt Bae a été classé parmi les pires restaurants de la ville de Londres. Vous connaissez sûrement son nom mais pas son histoire ; ce « Cuistre-tôt », qui a fait le tour du web avec son style exubérant, grâce à sa façon de découper la viande et sa pincée de sel « légendaire ».

Avec cette « gimmick » et de grands gestes de prestidigitateur, « Bullshiter » accompli de notre époque, c’est l’explosion de ces stories sur Instagram qui en a fait une star de New York à Miami. Il aime se mêler au gratin des grandes villes et se retrouve à assaisonner les plats de célébrités, de sportifs de haut niveau ainsi que de personnalités politiques… Parti de rien, il multiplie les mises en scène et se construit petit à petit un personnage à la « Karl Laguer-sel », mais sans talent.

Cependant, Salt se voit confronté à de virulentes critiques pour son nouveau restaurant londonien qui a chuté tout en bas du classement des restaurants de la Tamise. Seulement à trop mettre en avant la pincée de sel, la petite touche finale, on en néglige le reste. Depuis son ouverture, il y a moins d’un an, le restaurant Nusr-et Steakhouse s’est fait une réputation particulièrement déplorable chez nos cousins Britanniques. En cause, la qualité médiocre de la nourriture et du service, rendue scandaleuse par les prix exorbitants qui y sont pratiqués

Né en Turquie, issu d’un milieu modeste, fils d’un père mineur et d’une mère femme au foyer, il arrête ses études à l’âge de 13 ans pour travailler dans un abattoir. Il part ensuite en Argentine pendant 4 ans pour se former au métier de boucher. Il s’y confronte aux ambiances vibrantes et animées des restaurants argentins et y met au point son look de dandy latin Turc.

Salt Bae continue malgré tout son expansion dans le monde, multipliant les happenings pour alimenter son étiquette de boucher des stars. Il a su capter la fascination d’un public toujours plus crétin, fasciné par son geste emblématique et son charisme de garçon bouché ; à vaincre sans « puéril », on triomphe sans gloire. Il cherche toujours à Paris un emplacement pour ouvrir un restaurant dans le temple de la gastronomie, LVMH serait intéressé car les « Diviviandes », il s’y connait !

FM

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