CHIVAS POUR UN SHIVA

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L’alcool est brun mais rougit le visage, alors que l’or jaune noircit toujours le cœur. Vingt milieux sous les verges de « Victor Apollinaire » pour une édition limitée de Chivas créée par Olivier Rousteing. Un whisky pour commencer à voir double comme chez Gucci ou voir flou pour apprécier la mode du « Wonder Toy » en David Hamichetonne. Après Evian par Balmain, la maison a véritablement besoin de cash flow, il faut bien vendre quelque chose ! Alors l’eau d’Evian pour le Quatar est quand même mieux que le whisky interdit aux musulmans. Un « Shiva » sinon rien avait confondu le couturier, confondant Chivas et shiva, le dieu de la destruction de l’illusion et de l’ignorance : cela lui va si bien !

Rousteing est comme ce sultan, qui trahit par son compagnon, est persuadé de l’infidélité de tous les hommes. Il jure donc d’en conquérir un chaque soir et de lui faire couper la tête le lendemain. Trois années durant, cette barbarie consume la ville, et pour arrêter le cours de ce génocide gay, « Chère-Razad » de Whisky lui propose le mariage au grand dam de son père.

Mais, le fils du Vizir a plus d’un conte dans son sac, et nuit après nuit, il maintient l’intérêt du roi des rois du Quatar, il lui raconte qu’il était un couturier dans un autre monde, transformant ainsi Pierre Balmain en Pierre Baltringue. Ce qui le « turlute pine » finalement maintenant c’est d’être mis en bière sans alcôve… Surtout en cas de mort subite ! Non ?

FM

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