HIER LA MODE ET LE PORTRAIT DE GRAY

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Aisance, croisure, gradation, platitude, surjet, embu, bord-côte, biais, feston, etc.. Si vous ne connaissez pas tous ces mots, c’est qu’en réalité vous ne connaissez rien à la mode, car, en effet, celle-ci est un vrai métier, et non pas comme on veut bien vous la montrer toute la journée, une école qui pourrait sortir du Dieu Sterquilinus.

Véritablement, celle-ci demande des notions de géométrie, d’architecture, mais aussi un sens créatif et pour finir le goût de l’humanité, c’est la moindre des choses. Hier, nous allions rechercher des couturiers japonais, Issey Miyake, Yamamoto, Kenzo, mais où sont aujourd’hui les nouveaux créateurs ceux qui réinventent la mode et viennent lui apporter ce petit supplément d’âme à la Française.

Aujourd’hui, nous avons des Diogène de Sinope qui proposent des concepts fictifs de Designers d’aires d’autoroutes bulgares avec leur officine en Provence. C’est une profession bien pauvre que d’entendre « certaine muse » dire à la radio qu’il ne sait ni dessiner, ni coudre une robe, et que ce qu’il vend ce sont des concepts. Nous sommes arrivés à un point où plus rien n’a de valeur, où seul l’argent fait loi.

C’est à l’image de ce nouveau créateur que l’on nous a vendus sur tous les media sociaux, le fameux petits-fils d’une grande écrivaine, qui pense qu’après avoir financé 300 000€ dans les agences de communication et autres organisations professionnelles plus publicitaires que rédactionnels, lui aura donné ni la capacité ni la renommée d’un vrai couturier, finalement un feu de taille !

Honte aux parents qui confortent leurs enfants dans une profession où ils n’ont aucun talent et aucune chance de réussir même à coups de centaines de milliers d’euros ! Honte à ses parents qui mettent leur progéniture dans la gueule des loups qui sélectionnent leurs candidats par le physique et leur sexualité. Honte à une profession qui finit par être une anti-chambre de la luxure et de la soumission. Honte à ces apostats, sectaires, iconoclastes, qui rendent ce métier si lamentablement pauvre rempli d’intellectuels inactifs. La corruption intellectuelle revêt souvent des déguisements infinis.

FM

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