SCHIAPARELLI VOLE AU-DESSUS D’UN NID DE COCOTTES

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Pas la peine de se fatiguer à chercher qui est le créateur de Schiaparelli, car au premier mannequin on devine Daniel « le cow-boy à la maheutre », celui qui avait conquis l’archipel « Raf si monstre » : une première image s’inspirant du matelassé de Chanel, des oiseaux de Sorbier et d’un bibi du « New Look » de Monsieur Dior. Voici le Texan qui, avec un clin d’oeil à Christian Lacroix, veut passer du statut du plus inconnu des créateurs parisiens aux plus copieurs. Daniel Roseberry reconnaissable entre tous avec ses mannequins maigres comme les clientes de l’Armée du Salut, le Torquemada des maisons de couture, fils spirituel de Raf Simons, qui se serait accouplé à la photocopieuse laser « Xerox ».

Il exècre, à ce point, l’éclosion de la fleur « Haute Couture » que cela lui donne une si envieuse et fureur envie d’en broder partout, car dans le désert du Texas rien ne pousse. Et pour se calmer, il relègue sa couture aux archives nationales de la Chambre Syndicale des céphalo-abstinents : un couturier IFM de l’incontinence.

Mais, que diable ! Laissez-vous porter par Catherine de Médicis et Marisa Berenson, il y a une marge plutôt large pour vous exprimer. Ne pensez-vous pas ? Et sortez des bas-fonds des fossés de Kélus. Comme la rose qui s’épanouie, bien qu’elle pousse dans le purin, vous devriez dépasser cette extravagant retour en arrière, c’est ici le musée des arts décoratifs pas le musée des arts dénotatifs, et retournez au Texas admirer les si distinguées Texanes qui, j’en suis sûr, vont adorer, ces morceaux de métal brillants qui n’ont pas été découverts par vos ancêtres de la ruée des « or durs ».

Anonymode

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