ELSA POESIE DU BIZARRE

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Il faut traverser le miroir pour que le reflet s’inverse, et soudainement, je sens battre le cœur de la Haute Couture et de la création. Il aura fallu attendre Schiaparelli pour plonger dans le jasmin de la Perse qui vient ruisseler sur le podium sous l’harmonie du Petit Palais. Je regarde avec délectation Julia Fox et son compagnon Kayne West, people triés sur le volet, la tête recouverte d’une cagoule noir, sous les rires de l’audience comme pour singer son ex-femme Kim « Karda-chiante » au Met Gala.

Soudain, la lumière se révèle et frappe d’un seul jet mon ardente pupille ; les broderies en trois dimensions explosent dans des ornements diverses en trompe-l’œil. Le cuir moulé sur les corps, je regarde avec un plaisir éclaté de fraîcheur des manches en cerceau sublimées, par des petites mains, appelées « Apollon de Versailles ». Dans la candeur ambiante de l’hiver, entouré par les bimbos, j’admire les robes qui avancent comme des arbustes de plumes, et plus particulièrement, cette robe de la femme soleil, pour femmes qui rayonnent, confectionnée à partir d’ornements en or et en points de feston.

C’est la poésie du bizarre et de la surprise dans une prose d’imagination à la Elsa. La surprise des autres est toujours l’épreuve du vrai chez les couturiers. Le ciel entier finalement s’étoile pour une prochaine nuit de rêves à en mourir, là où tout n’est que luxe, calme et volupté.

Anonymode

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