TOTEM D’AKIM ZEROUALI

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Il a un tatouage Maori sur l’épaule droite, signe extérieur de richesse et de pouvoir au-delà du pacifique, comme ses sculptures Totem qui suggèrent un kaléidoscope qui nait de ces poutres récupérées en bois massif. Pourtant ses origines sont « Peul », et dans son atelier du Val-de-Marne, je fais un rapprochement avec Lévi-Strauss, car il contient des bribes et des morceaux de son être propre comme une mémoire à l’ensemble de son ethnie. C’est ainsi que ses œuvres se veulent une fois brulées, mosaïque d’icônes personnelles et communes de l’Afrique, source de toute l’humanité.

Le Totem, c’est la transcription, l’imagerie, la représentation de beaucoup de choses : il est machine à projection, il met en scène des emblèmes, des figures, des effigies qui sont les sémaphores du continent africain tout entier, autant de motifs photographiques tangibles que l’on nous a volés pour les transformer en virtuel.

Sa poésie, taillée au couteau et brulée au chalumeau sur le canevas de ses émotions, il sculpte les portraits brûlants et percutants de ses ancêtres, les Totems du temps de Kunta Kinte, son patrimoine génétique. Sa poésie reflète celle d’un artiste accompli, celle d’un homme sensible, d’un poète qui, avec brio, pénètre profondément le mystère de lui-même.

Anonymode

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