COPIEURS DE LA FRENCH TOUCH
«En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ». Les étrangers, depuis quarante ans, en ont bien saisi tout l’intérêt ! Ils ont fait de la France leur réserve d’idées, leur supermarché pour industriels en panne d’inspiration. Mais, c’est pourtant nous qui leur avons offert notre savoir-faire sur un plateau en implantant à l’étranger des filiales ainsi que de prestigieuses écoles, sans doute plus par orgueil que pour des raisons économiques, distillant ainsi notre «French Touch» à des étudiants avides de copier le savoir-faire du pays de Voltaire.
Ils veulent maintenant croquer l’idée à la source ! Il est plus facile et plus rapide d’aller à la pêche à la nouveauté en envoyant leurs enfants pour envahir les écoles parisiennes, et ainsi, infiltrer le marché des industries du textile, de l’aéronautique de la cristallerie et tant d’autres…
Présents, partout dans les salons professionnels, ils « Chinent » les idées jusque dans les friperies du Marais à la recherche d’articles «vintage» à recopier. Les plus repérables d’entre eux sont ces jeunes femmes de l’empire du Milieu qui chassent des vieux manteaux de fourrure achetés pour pas chers dans des « Kilos Shoppeuses » qui foisonnent. Elles arpentent les boutiques solidaires d’Emmaüs, lunette Chanel sur le nez et sac Vuitton à la main, pour trouver tout ce que leur pays n’a jamais connu cause de cinquante ans de retard par un régime communiste qui les a habillées en gris avec un seul col, celui de Mao.
Pour comprendre vraiment l’ampleur du phénomène, il suffit d’une visite chez les grossistes « Haute Couture » qui déroulent le tapis rouge à ces clients à peine majeurs. De «bons clients qu’ils préfèrent aux Français parce que leur carte bleue déverse du cash et fait couler l’argent liquide comme le tonneau des Danaïdes. Les fins de stocks de tissus des grandes Maisons sont ainsi « mis à la disposition » de ces copieurs qui se vantent d’utiliser un « tissu Saint-Laurent ou Hermès. »
Protéger ses idées, devant ces nouveaux envahisseurs, est un parcours du combattant et malgré 17 000 lois pour protéger notre Propriété Intellectuelle cela reste sans effet, et hors des frontières de l’Union Européenne, un pillage systématique de nos idées se déroule sous nos yeux et ceux de nos dirigeants qui eux ne voient rien, mais ils est vrai qu’ils n’ont pas vraiment d’intellect, alors ils ne pensent pas un instant qu’ils pourraient être pillés.
Je n’oublierai jamais cette décérébrée du marketing de Vuitton, qui venait nous présenter un projet pour un service à caviar vendu en boutique 25 000 €, et qui nous dit dès le début de la réunion : « nous avons un projet mais pas d’argent !!! » Et donc quand nous lui avons annoncé « 1000 Francs » par pièce, elle a, bien entendu, trouvé cela trop cher et est partie faire réaliser son projet avec un autre verrier de l’empire du Milieu, après que nous lui ayons remis les plans de production de notre bureau d’étude.
Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche. Je vous le donne en mille celle-ci était une chinoise qui maintenant à la plus grosse société de deal d’objets d’ornement des arts de la table en Cristal Français pour le marché chinois. Et bien sûr, à chaque fois qu’elle commande en France, des vrais faux sont fabriqués sur son territoire. Parfois même, elle livre avant le marché Français un comble ! .Véritablement mais dans quel monde Vuitton !
Anonymode