LES DUELLISTES DU LUXE

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La notoriété de Tiffany & Co. a atteint des sommets après la diffusion d’une publicité d’un genre nouveau pour la marque mettant en scène Beyoncé et le rappeur Jay-Z. Une campagne pour des produits de luxe très controversée dans l’histoire de la Joaillerie plutôt traditionnelle. Mais, à qui fera de l’ombre le Seigneur des Arnault ?

Dix mois après l’achat de son nouveau diamant, pour le montant abracadabrantesque de 16 milliards de dollars par le groupe LVMH, Tiffany & Co. est en pleine « Taille ». Ses ventes ont explosé et cela beaucoup plus rapidement que ne le prévoyait son nouveau propriétaire, laissant ainsi Cartier sur « le Carat » pour le marché Américain.

Il est vrai que le Seigneur avait déjà fait le coup avec « Duty Free Shoppers », en l’achetant à l’époque pour un montant extravagant, les chroniqueurs journaleux, lui annonçant déjà son dépôt de bilan et le démantèlement de son groupe, en ont été pour leur frais. En effet, celui-ci a remboursé son emprunt, après la réorganisation de sont achat, en seulement deux ans au lieu de cinq. Cartier avec ses quatre cent millions d’euro de chiffre d’affaires contre 24 millions d’euro pour Tiffany, doit nous rappeler la fiction de Jonathan Swift : le géant va-t-il dévorer le lilliputien ou l’inverse ? Toutes les chutes sont toujours mauvaises, sauf les chutes de reins.

Voici donc le voyage du Seigneur des Arnault, déposé par son jet privé sur une île inconnue nommée Amérique, qui se révèle pour lui peuplée d’hommes dont le cerveau est douze fois plus petit que celui de l’Européen. Le royaume de « Lilli pute » et concernant les bitumeuses, il s’y connaît. Mais, l’abbé Desfontaines lui aurait suggéré : « il n’y a pas de grandeur absolue, et que toute mesure est relative ».

Il faut bien instruire ses lecteurs pour leur faire sentir la vanité des grandeurs humaines. Voir les hommes avec un télescope, d’abord en tournant le verre de l’objectif du côté de l’œil, puis retourner ensuite son télescope, et alors voir les hommes très grands, c’est le voyage à Brobdingnag ou celui de Canal-Luxe.com qui nous fournit des images plaisantes, des allusions, et des réflexions dans un monde de florentins toujours plus ridicule d’autosatisfaction, et de grandeur si lilliputienne.

Un thème perspective, qui associe le principe strict de relativité des grandeurs à un principe de proportion, mais c’est surtout celui de l’habitude de la perceptive des prisons sensorielles où on essaie de vous enfermer. La bataille entre ces deux groupes sera dure, mais à la fin on découvrira pourquoi le Vigneron (pour le groupe « Mouette and Psy ») sera parti du groupe LVMH sans de réelle raison pour venir travailler chez Cartier, comme, en son temps, un anonyme au conseil d’administration d’Hermès, « The spy who loved me ». A bon entendeur, salut.

Anonymode

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