LA MODE ET SES 60 MILLIONS D’ESCLAVE

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La mode est un danger pour le cerveau et pour l’espèce humaine, mais aussi pour l’avenir de la planète. Le réseau neuronal, en charge d’assurer la survie, réclame toujours davantage de pouvoir, de sexe et de nourriture, entraînant ainsi une surexploitation des écosystèmes et un comportement de prédateur sans limite. Et la mode ne peut pas maîtriser ce mécanisme qui est une spirale infernale.

L’industrie de la mode est aussi vieille que l’humanité. Cependant, apparue avec la grande industrialisation du 18ème siècle, ce phénomène s’avère être plus une malédiction qu’une bénédiction pour l’environnement.

La « Fast Fashion » reste née du désir des fabricants de vêtements de répondre à la demande de nouvelles tendances à des prix abordables. Et plutôt que garder les tendances traditionnelles de quatre saisons par an, de nouveaux vêtements arrivent tous les jours dans les magasins, afin de maintenir les ventes à un niveau constant. En somme, elle produit en quantité industrielle en faisant un compromis sur la qualité pour maintenir des prix bas et leur chiffre d’affaires.

Elle affecte à la fois les humains et la planète, et celle-ci nous donne ce faux espoir que nous avons atteint un statut qui nous permet de faire de gros achats comme nous encouragent les panneaux d’affichage et les magazines. Malheureusement, c’est une illusion, car la véritable joie d’acheter un produit réside dans sa qualité et sa durée de vie. La mode est une catastrophe environnementale et humaine ; deuxième industrie la plus polluante au monde.

Outre son impact majeur sur l’environnement, l’industrie du textile, qui emploie directement au moins 60 millions de personnes, profite de la misère sociale. Plus de 40 millions de personnes y sont employés comme des esclaves modernes, dont 70,1 % de femmes. La conscience est probablement la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu’il y a de moins accompli et de plus fragile, ce qui permet à des voyou de l’utiliser à leurs profits.

Anonymode

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